Le bâton du berger est ce troisième pied
qui s’appuie
sur la sagesse de la terre :
il consolide la marche de l’espace et du temps.
Aussi ferme
que ces heures qui tombent
en faisant un bruit
de pierre contre un arbre,
le bâton frappe le sol
pour éloigner mauvais sorts, serpents et autres vertiges.
Ainsi marche le berger
— et nous allons de même —
sous la houlette des mœurs, des mythes,
et des pulsions d’étoiles.
qui s’appuie
sur la sagesse de la terre :
il consolide la marche de l’espace et du temps.
Aussi ferme
que ces heures qui tombent
en faisant un bruit
de pierre contre un arbre,
le bâton frappe le sol
pour éloigner mauvais sorts, serpents et autres vertiges.
Ainsi marche le berger
— et nous allons de même —
sous la houlette des mœurs, des mythes,
et des pulsions d’étoiles.
Au-dessus du sommet, ce sont des espaces infinis qui dominent, les mêmes espaces auxquels la mer nous confronte.
Ce que l’on nomme neiges éternelles appartient déjà à l’érection de l’être, car ce qui paraît immuable redresse immanquablement la colonne vertébrale, non dans une rigidité, mais avec cette souplesse altière qu’ont certains arbres.
La montagne, avec ses flancs, ses abrupts, ses pics et autres ruptures nous donne cette immense petitesse derrière le microscope — qui ou quoi regarde ?
Gravir n’est rien, dit le montagnard, descendre, voilà qui fatigue, et qu’il faut sans cesse
réapprendre.
Ce que l’on nomme neiges éternelles appartient déjà à l’érection de l’être, car ce qui paraît immuable redresse immanquablement la colonne vertébrale, non dans une rigidité, mais avec cette souplesse altière qu’ont certains arbres.
La montagne, avec ses flancs, ses abrupts, ses pics et autres ruptures nous donne cette immense petitesse derrière le microscope — qui ou quoi regarde ?
Gravir n’est rien, dit le montagnard, descendre, voilà qui fatigue, et qu’il faut sans cesse
réapprendre.
Daniel LEDUC
Poétique de la Parole,
éditions L'Harmattan.
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