Ce qui confère à l’automne un mystère
n’est-ce pas de n’être plus l’été, et pas encore l’hiver ?
De s’immiscer dans des couleurs secrètes
qui appartiennent à l’ombre, tapie dans la lumière ?
D’inonder la forêt de pas qui se cherchent
sous des tapis de feuilles et des cris de bois mort ?
D’être le tableau, le cadre et le pinceau ?
Chaque être qui s’aventure hors de lui-même
afin d’effleurer ce qui meurt,
ce qui vit sous d’autres latitudes ;
chaque être franchit l’automne
en ses phosphorescences.
Il faut savoir que les saisons s’inventent
tout aussi bien par le regard
que par les autres temps. Que l’automne
est une mémoire autant
qu’un étonnement.
Pensée qui tangue
entre un nuage
et son reflet sur l’eau.
L’automne
est un mot qui résonne…
sans voix et sans écho.
n’est-ce pas de n’être plus l’été, et pas encore l’hiver ?
De s’immiscer dans des couleurs secrètes
qui appartiennent à l’ombre, tapie dans la lumière ?
D’inonder la forêt de pas qui se cherchent
sous des tapis de feuilles et des cris de bois mort ?
D’être le tableau, le cadre et le pinceau ?
Chaque être qui s’aventure hors de lui-même
afin d’effleurer ce qui meurt,
ce qui vit sous d’autres latitudes ;
chaque être franchit l’automne
en ses phosphorescences.
Il faut savoir que les saisons s’inventent
tout aussi bien par le regard
que par les autres temps. Que l’automne
est une mémoire autant
qu’un étonnement.
Pensée qui tangue
entre un nuage
et son reflet sur l’eau.
L’automne
est un mot qui résonne…
sans voix et sans écho.
Daniel LEDUC
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