Réverbère / sous ta clarté la vie paraît petite / halo dans la nuit cicatrice / tous les soleils s’articulent comme des mots / et les rues sont désertes / avec leurs ombres pleines / mettre bas / couver chaque instant / qu’il jaillisse / tenez bon / malgré les lueurs qui vacillent / tenez / grâce aux bonds / que le cœur cisèle / dans la poitrine / le plus petit éclat / est un éclair de braises / la vie / nous réverbère / aussi -----)
Je me lèverai / afin d’écouter les lueurs de l’aube / avant que la ville ne s’éveille / que le passé remonte à la fenêtre / que les portes s’ouvrent / sur l’envolée de la poussière / je me / lèverai / par-dessus ton épaule /
tes lèvres / s’ouvriront aussi / chenal / entre qui murmure / et qui parle /
loin / des encombrements du jour / un ruisseau / traversera / nos ombres /
petites / sous le halo / du soleil en persiennes /
La journée sera fraîche
au bord des latitudes,
annonce
la radio.
L’étranger : « regarde cette étoile, que te dit-elle ? Rien ! Et ce rien, c’est l’imagination qui le soulève. »
L’astronome : « Elle est trop proche, l’étoile, pour qu’on puisse la connaître. De loin, la perspective est bien meilleure. »
L’amateur : « Je n’en possède pas de semblable. C’est une étoile unique, peut-être même, rêvée. »
Le philosophe : « Ne s’observe que ce qui se construit ; ne s’invente que ce qui participe. »
Le SDF : « Dites-moi, quel goût a-t-elle ? »
Si je parle de ton corps, je parle des sables, des vents et des ruisseaux. Il est une île que j’aborde dans le secret des remous et des ondes – j’y perçois ce que la nature recèle, par ses courbes tissées. Ton corps, houle sang circule, oscillation – alternance des courants inouïs – baiser de la terre – divagante.
La ville est encore là, qui nous peint.
Nous offrons nos pigments derrière lesquels le medium transparaît, lucide. Et nous voilà des peaux, sous le regard des autres. Et nos vies slaloment
entre le
semblant
et d’autres
vérités.
Ton corps,
m’accordera-t-il, du temps ?
Je me lèverai / afin d’écouter les lueurs de l’aube / avant que la ville ne s’éveille / que le passé remonte à la fenêtre / que les portes s’ouvrent / sur l’envolée de la poussière / je me / lèverai / par-dessus ton épaule /
tes lèvres / s’ouvriront aussi / chenal / entre qui murmure / et qui parle /
loin / des encombrements du jour / un ruisseau / traversera / nos ombres /
petites / sous le halo / du soleil en persiennes /
La journée sera fraîche
au bord des latitudes,
annonce
la radio.
L’étranger : « regarde cette étoile, que te dit-elle ? Rien ! Et ce rien, c’est l’imagination qui le soulève. »
L’astronome : « Elle est trop proche, l’étoile, pour qu’on puisse la connaître. De loin, la perspective est bien meilleure. »
L’amateur : « Je n’en possède pas de semblable. C’est une étoile unique, peut-être même, rêvée. »
Le philosophe : « Ne s’observe que ce qui se construit ; ne s’invente que ce qui participe. »
Le SDF : « Dites-moi, quel goût a-t-elle ? »
Si je parle de ton corps, je parle des sables, des vents et des ruisseaux. Il est une île que j’aborde dans le secret des remous et des ondes – j’y perçois ce que la nature recèle, par ses courbes tissées. Ton corps, houle sang circule, oscillation – alternance des courants inouïs – baiser de la terre – divagante.
La ville est encore là, qui nous peint.
Nous offrons nos pigments derrière lesquels le medium transparaît, lucide. Et nous voilà des peaux, sous le regard des autres. Et nos vies slaloment
entre le
semblant
et d’autres
vérités.
Ton corps,
m’accordera-t-il, du temps ?
Daniel LEDUC
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