L’étendue de la ville rejoint les temps dus aux frontières.
L’homme – sans rive, sans âge, et sans papiers – traverse encore les rues comme autant de frontières. Il se cache derrière son visage, comme se cachetterait une enveloppe sans mémoire, timbrée par la seule flamme du vide. Que chercher lorsqu’on tente ? Traqué par le pouvoir ?
L’homme sans rive tangue encore. Tandis qu’affluent les vagues. Que les filets se lancent. À l’assaut de l’espoir, l’homme
roule encore.
Son horizon chancelle, la ville.
Rejoins
ce que tu danses.
À la terrasse des cafés, l’aventure passe par les mots ; par le regard aussi. À la terrasse le monde, façonné dans les gorges ; dans les yeux de l’ailleurs.
Que ne t’ai-je rencontrée contre une table ronde sur un trottoir mouillé ?
Une terrasse, la ville, où s’érigent tant les vies d'aplomb, que les vies terrassées.
Y a-t-il du murmure dans le capharnaüm ? La vie n’est-elle qu’une base sans fondement ; qu’un fondement sans base ?
J’aurais pu t’offrir un verre au contenu translucide.
Boire tes mots, comme une cascatelle
sur l’aube. J’aurais pu / la vie / j’aurais pu.
Dans le regard de l’autre, toujours des rues défilent où l’on aimerait se perdre, pour trouver quelle énigme ?
La ville suinte du travail des Hommes ; elle se perpétue par les gestes accomplis ; par ceux qui se tracèrent sans jamais se donner ; par le moindre mouvement, sans la moindre amplitude ; et par ceux qui s’exclament, les gestes qui gesticulent…
La ville est un tracé. Le passant, une courbe, cintrée de trajectoires. La ville est une
esquisse.
Et le regard de l’autre, toujours, défile dans nos pensées.
« Peut-on se re-connaître ? », questionne un quidam. « Je ne suis pas personne, puisque je suis personne. »
La ville s’étend
par delà ses frontières.
Territoire-mouvance
indéfini-
ment
dénombré
d’existence – la vi
lle.
L’homme – sans rive, sans âge, et sans papiers – traverse encore les rues comme autant de frontières. Il se cache derrière son visage, comme se cachetterait une enveloppe sans mémoire, timbrée par la seule flamme du vide. Que chercher lorsqu’on tente ? Traqué par le pouvoir ?
L’homme sans rive tangue encore. Tandis qu’affluent les vagues. Que les filets se lancent. À l’assaut de l’espoir, l’homme
roule encore.
Son horizon chancelle, la ville.
Rejoins
ce que tu danses.
À la terrasse des cafés, l’aventure passe par les mots ; par le regard aussi. À la terrasse le monde, façonné dans les gorges ; dans les yeux de l’ailleurs.
Que ne t’ai-je rencontrée contre une table ronde sur un trottoir mouillé ?
Une terrasse, la ville, où s’érigent tant les vies d'aplomb, que les vies terrassées.
Y a-t-il du murmure dans le capharnaüm ? La vie n’est-elle qu’une base sans fondement ; qu’un fondement sans base ?
J’aurais pu t’offrir un verre au contenu translucide.
Boire tes mots, comme une cascatelle
sur l’aube. J’aurais pu / la vie / j’aurais pu.
Dans le regard de l’autre, toujours des rues défilent où l’on aimerait se perdre, pour trouver quelle énigme ?
La ville suinte du travail des Hommes ; elle se perpétue par les gestes accomplis ; par ceux qui se tracèrent sans jamais se donner ; par le moindre mouvement, sans la moindre amplitude ; et par ceux qui s’exclament, les gestes qui gesticulent…
La ville est un tracé. Le passant, une courbe, cintrée de trajectoires. La ville est une
esquisse.
Et le regard de l’autre, toujours, défile dans nos pensées.
« Peut-on se re-connaître ? », questionne un quidam. « Je ne suis pas personne, puisque je suis personne. »
La ville s’étend
par delà ses frontières.
Territoire-mouvance
indéfini-
ment
dénombré
d’existence – la vi
lle.
Daniel LEDUC
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