De la chair, il t’en faut dans les mots
pour agréger la ville. De la viande, dans tes mots,
gorgée de lard
qui barde. De la
venaison, au fumet si sauvage,
qu’elle s’embrase
dans le gosier.
Tu écris, comme on fume
la terre. Le cerf brame
dans tes marges. Et le hêtre blanchit,
enraciné dans la peau
de tes phrases ; la ville
suinte
de sève.
Les femmes
sont nos feux verts.
L’insomniaque qui dort en chacun de nous
construit des rêves qui ne tiennent ni debout
ni couché au fond d’un puits.
Il est des pensées nocturnes plus profondes
que les gorges du monde ;
des pensées sur la vie
qui défile(nt) dans les villes
occultes. Et le guetteur
à l’ombre des synapses
lance vers le futur
des érections
de châteaux
de cartes.
Ce qui s’écrit
sur la page
s’écrie d’abord
dans les circonvolutions
de l’obscur.
La ville – paraphe – chaque rue –
chaque – émotion – pas-
sagère –
La ville n’a pas d’architecture, ; elle a des strates de mémoires que compulsent les architectes dans l’observation ou dans l’oubli ; la ville est un brouillon qui s’organise selon les lois et les principes ; les artistes, tant bien que mal, distillent ; et la ville, dense, ne se découvre qu’en cette brumeuse chorégraphie.
J’arpente, c’est une pensée qui marche ; j’arpente les caves et les soupentes, les trottoirs et les toits. C’est une pensée qui pousse, je sillonne jusqu’au champ de vision, là où la limite s’égare, où elle n’est plus un concept, mais une vague qui échoue. Je sillonne dans les ruelles, je parcours ma vie, mes livres ; et je fréquente.
Que la ville a d’angles à mesurer ; d’azimuts et de latitudes ; de longitudes et de diamètres !
Que la ville est encerclée – par elle-même !
Que je m’étonne de l’apparence
quand elle soulève
tant de poussière !
Que je me dé-
concerte !
pour agréger la ville. De la viande, dans tes mots,
gorgée de lard
qui barde. De la
venaison, au fumet si sauvage,
qu’elle s’embrase
dans le gosier.
Tu écris, comme on fume
la terre. Le cerf brame
dans tes marges. Et le hêtre blanchit,
enraciné dans la peau
de tes phrases ; la ville
suinte
de sève.
Les femmes
sont nos feux verts.
L’insomniaque qui dort en chacun de nous
construit des rêves qui ne tiennent ni debout
ni couché au fond d’un puits.
Il est des pensées nocturnes plus profondes
que les gorges du monde ;
des pensées sur la vie
qui défile(nt) dans les villes
occultes. Et le guetteur
à l’ombre des synapses
lance vers le futur
des érections
de châteaux
de cartes.
Ce qui s’écrit
sur la page
s’écrie d’abord
dans les circonvolutions
de l’obscur.
La ville – paraphe – chaque rue –
chaque – émotion – pas-
sagère –
La ville n’a pas d’architecture, ; elle a des strates de mémoires que compulsent les architectes dans l’observation ou dans l’oubli ; la ville est un brouillon qui s’organise selon les lois et les principes ; les artistes, tant bien que mal, distillent ; et la ville, dense, ne se découvre qu’en cette brumeuse chorégraphie.
J’arpente, c’est une pensée qui marche ; j’arpente les caves et les soupentes, les trottoirs et les toits. C’est une pensée qui pousse, je sillonne jusqu’au champ de vision, là où la limite s’égare, où elle n’est plus un concept, mais une vague qui échoue. Je sillonne dans les ruelles, je parcours ma vie, mes livres ; et je fréquente.
Que la ville a d’angles à mesurer ; d’azimuts et de latitudes ; de longitudes et de diamètres !
Que la ville est encerclée – par elle-même !
Que je m’étonne de l’apparence
quand elle soulève
tant de poussière !
Que je me dé-
concerte !
Daniel LEDUC
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire