Partout dans la ville, les toits couvrent l’alliance. Les accords et les pactes cimentent, ce qui se nomme -- figures / objets / êtres-et-choses -- dans la continuité du translucide et de l’opaque.
Lorsque le doute me rejoint, lorsqu’il fore dans mes os, que la moiteur emplit ma bouche, il me reste à lâcher les derniers mots : qu’ils s’en prennent à l’inconscient du lecteur – comme on s’en prend aux autres, dans sa propre colère.
Qu’il y ait ainsi une incompréhension complice, un libre attachement, une empathie qui confine au calque, à la négation du calque.
La ville est ce que l’on retient de ses faces, de ses revers ; de ses doublures, et de ses actes.
Il en va de même
pour la vie.
Le passé se retient, leçon mal perçue, par l’enchevêtrement des pierres ; par ces ruines qu’escamote le présent ; par d’antiques graffitis suintant dans la terre ; par cet halètement de la ville, sourde respiration du temps, qui nous métamorphose.
Je n’ai rien dit de ce qui passe ; seulement ébauché un remous, dans les clapotis de l’instant. Je n’ai rien dit des heures qui tassent, ni des contours qui s'estompent, des pas perdus au creux des routes, des trottoirs secoués par le mouvement des foules ; je n’ai rien dit de ce qui file, loin, derrière nous.
La ville se branle, contre / l’inéluctable.
La force qui sous-tend la ville, c’est ce bourdonnement qui tangue dans les cafés. On y refait le monde, toujours, comme Sisyphe hissant son rocher ; on y refait les sommets et les bases, les assises et les toits. On y refait le portrait du monde.
Et je m’assieds à cette table, maculée de mots, sur laquelle j’ai tant écrit. Et j’écoute les conversations qui se bousculent ; je ramasse les miettes de vie, chassées des verres et des soucoupes, par le souffle des murmures.
Je traque ce qui meurt et demeure.
La ville
n’a pas le temps.
Lorsque le doute me rejoint, lorsqu’il fore dans mes os, que la moiteur emplit ma bouche, il me reste à lâcher les derniers mots : qu’ils s’en prennent à l’inconscient du lecteur – comme on s’en prend aux autres, dans sa propre colère.
Qu’il y ait ainsi une incompréhension complice, un libre attachement, une empathie qui confine au calque, à la négation du calque.
La ville est ce que l’on retient de ses faces, de ses revers ; de ses doublures, et de ses actes.
Il en va de même
pour la vie.
Le passé se retient, leçon mal perçue, par l’enchevêtrement des pierres ; par ces ruines qu’escamote le présent ; par d’antiques graffitis suintant dans la terre ; par cet halètement de la ville, sourde respiration du temps, qui nous métamorphose.
Je n’ai rien dit de ce qui passe ; seulement ébauché un remous, dans les clapotis de l’instant. Je n’ai rien dit des heures qui tassent, ni des contours qui s'estompent, des pas perdus au creux des routes, des trottoirs secoués par le mouvement des foules ; je n’ai rien dit de ce qui file, loin, derrière nous.
La ville se branle, contre / l’inéluctable.
La force qui sous-tend la ville, c’est ce bourdonnement qui tangue dans les cafés. On y refait le monde, toujours, comme Sisyphe hissant son rocher ; on y refait les sommets et les bases, les assises et les toits. On y refait le portrait du monde.
Et je m’assieds à cette table, maculée de mots, sur laquelle j’ai tant écrit. Et j’écoute les conversations qui se bousculent ; je ramasse les miettes de vie, chassées des verres et des soucoupes, par le souffle des murmures.
Je traque ce qui meurt et demeure.
La ville
n’a pas le temps.
Daniel LEDUC
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