Le macadam sous tes souliers
fondra
sous la sourde
canicule.
La ville est un prétexte –
traversée de questions.
Je m’en vais vous dire
ces voyages intérieurs
qui nous suspendent
au vide ;
ces lectures
avec lesquelles nous franchissons
tous les périphériques ; je m’en
vais vous dire
les paroles qui klaxonnent ;
celles qui cornent
comme d’anciens souvenirs
déboîtés
dans un encombrement
d’images.
La ville, je vais vous dire. Fantômes.
Ce qu’il y a
face aux pierres,
et derrière / chaque / éternuement / de façade ;
je vais vous dire –
avant
que ne fondent
les pas,
et la marche du monde.
Cercle et sommet – qui ferme et qui domine ?
J’ai franchi le périphérique dans un bruit de tonnerre / ici, là-bas, rien ne ressemble à rien / les vies sont aussi semblables que les galets dans un fleuve / les regards vont de droite à gauche, de bas en haut, de part et d’autre / les hommes, les femmes portent une histoire, au lieu d’un sac à dos / et les rencontres s’opèrent ainsi qu’une occlusion / rien ne ressemble à quelque chose, à quelqu’un d’autre / les passants / ont trop de pas
Encore la ville qui se propage. Encore.
Faudra-t-il
rompre le cercle /
pour atteindre
le cœur des choses ?
J’ai franchi
le mur du soi.
La volonté comme représentation, ce pourrait être cet arbre qui s’enracine dans la nuit, et que les rafales de vent rendent plus robuste, face aux jours de tornades.
La ville s’éclaire dans nos pensées, lorsque nous sommes loin de la ville. Et la raison de vivre mûrit, loin du chemin.
J’ai connu un homme qui cherchait une source, un seau à chaque main. Il tournait, là-haut, dans la montagne ; et la soif l’étreignait, comme son ombre. Anéanti, il s’assit sur une roche, qui masquait l’entrée d’un puits. Il mourut ainsi, sans connaître le centre.
Regardez cette ville, elle tourne autour de quoi ?
Et qui, se retourne ?
Qui, tourbillonne – pour, qui ?
fondra
sous la sourde
canicule.
La ville est un prétexte –
traversée de questions.
Je m’en vais vous dire
ces voyages intérieurs
qui nous suspendent
au vide ;
ces lectures
avec lesquelles nous franchissons
tous les périphériques ; je m’en
vais vous dire
les paroles qui klaxonnent ;
celles qui cornent
comme d’anciens souvenirs
déboîtés
dans un encombrement
d’images.
La ville, je vais vous dire. Fantômes.
Ce qu’il y a
face aux pierres,
et derrière / chaque / éternuement / de façade ;
je vais vous dire –
avant
que ne fondent
les pas,
et la marche du monde.
Cercle et sommet – qui ferme et qui domine ?
J’ai franchi le périphérique dans un bruit de tonnerre / ici, là-bas, rien ne ressemble à rien / les vies sont aussi semblables que les galets dans un fleuve / les regards vont de droite à gauche, de bas en haut, de part et d’autre / les hommes, les femmes portent une histoire, au lieu d’un sac à dos / et les rencontres s’opèrent ainsi qu’une occlusion / rien ne ressemble à quelque chose, à quelqu’un d’autre / les passants / ont trop de pas
Encore la ville qui se propage. Encore.
Faudra-t-il
rompre le cercle /
pour atteindre
le cœur des choses ?
J’ai franchi
le mur du soi.
La volonté comme représentation, ce pourrait être cet arbre qui s’enracine dans la nuit, et que les rafales de vent rendent plus robuste, face aux jours de tornades.
La ville s’éclaire dans nos pensées, lorsque nous sommes loin de la ville. Et la raison de vivre mûrit, loin du chemin.
J’ai connu un homme qui cherchait une source, un seau à chaque main. Il tournait, là-haut, dans la montagne ; et la soif l’étreignait, comme son ombre. Anéanti, il s’assit sur une roche, qui masquait l’entrée d’un puits. Il mourut ainsi, sans connaître le centre.
Regardez cette ville, elle tourne autour de quoi ?
Et qui, se retourne ?
Qui, tourbillonne – pour, qui ?
Daniel LEDUC
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